Les combattants de l'Etat islamique (EI) ont tué environ 400 personnes depuis leur attaque contre la ville antique de Palmyre, au centre de la Syrie, mercredi dernier, a rapporté dimanche la chaîne de télévision officielle syrienne.
La plupart des victimes sont des femmes et des enfants, a ajouté la télévision.
Mercredi dernier, les combattants de l'EI ont pris le contrôle total de Palmyre. Tant les parties résidentielles que les parties historiques, qui abritent des monuments et des temples vieux de 2 000 ans, sont tombées aux mains de l'EI, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) basé à Londres.
Une base aérienne, une prison centrale et le siège du service de renseignements sont maintenant sous le contrôle de l'EI, a précisé l'OSDH.
L'offensive de l'EI contre Palmyre a débuté le 13 mai. Le groupe a depuis capturé les villes de Sukhneh et Amiriyeh ainsi que les gisements de pétrole d'Al-Hail et d'Arak.
Mamoun Abdulkarim, directeur général des antiquités et des musées syriens, a confié à Xinhua que les forces du gouvernement avaient réussi à transporter en lieux sûrs tous les objets anciens de Palmyre pouvant être déplacés.
M. Abdulkarim a fait part de sa profonde inquiétude quant au destin des monuments et des temples anciens qui n'ont pu être déplacés.
Palmyre, qui figure au patrimoine mondial de l'UNESCO, contient des ruines monumentales d'une ville qui fût l'un des centres culturels les plus importants de l'Antiquité.