Le président français François Hollande et le co-président de la Fondation Bill et Melinda Gates, Bill Gates, se sont entretenus jeudi à l'Elysée pour discuter de développement et d'environnement, a-t-on appris d'un communiqué de l'Elysée.
"Le président de la République a reçu Bill Gates, co-président de la Fondation Bill et Melinda Gates. Tous deux se sont félicités du développement des partenariats entre la France et la Fondation pour faire reculer la pauvreté dans les pays du Sud et lutter contre le changement climatique", selon le communiqué.
"Le président et M. Gates ont salué l'importance de la convention tripartite de 100 millions d'euros qui sera signée aujourd'hui entre l'Agence française de développement (AFD), la fondation Gates et l'Alliance globale pour la vaccination et l'immunisation (GAVI)" et qui "permettra d'accroître la couverture vaccinale et de renforcer les systèmes de santé dans six pays du Sahel", souligne le document élyséen.
"S'agissant du climat, M. Gates a fait part au président de la République de son engagement résolu en faveur de la réussite de la conférence de Paris", précisant que "la Fondation Gates renforcera le financement de projets concrets destinés à lutter contre les effets du réchauffement dans les pays les plus vulnérables", est-il indiqué.
Enfin, le président de la République a "marqué l'importance attachée à la question des financements et à la réalisation de l'objectif de 100 milliards de dollars pour la lutte contre le réchauffement climatique à partir de 2020", tandis que M. Gates "a souligné son soutien à la recherche et au développement de technologies bas carbone", conclut l'Elysée.
A l'issue de la rencontre, M. Gates a confié à la presse que c'est une "bonne chose" que la France accueille à la fin de l'année la 21e conférence sur le climat (COP21) "pour s'assurer d'obtenir un engagement mondial et éviter que la question climatique ne devienne encore plus grave".
Interrogé sur les écoutes américaines sur le gouvernement français, le milliardaire américain a simplement indiqué ne pas savoir "grand-chose sur cette affaire".