« Je pense que l'attitude était correcte », a estimé la chancelière allemande dans une interview publiée dimanche à la chaîne publique ARD. « Mais malgré tout, on a envie de réconforter une jeune fille. Mais je ne peux pas changer la situation juridique.»
A l'occasion d'un débat filmé le 15 juillet, Angela Merkel avait expliqué à Reem, jeune réfugiée Palestinienne de 14 ans, qu'elle allait peut-être devoir retourner vivre dans un camp de réfugiés au Liban.
«La politique, c'est parfois dur. Tu sais aussi que dans les camps de réfugiés palestiniens au Liban, ils sont des milliers et des milliers. si nous disons: ‘vous pouvez tous venir' (…), nous ne pouvons y arriver, nous sommes face à un dilemme. Certains devront aussi repartir». La jeune fille avait fondu en larmes. La dirigeante avait alors tenté de la consoler, sans lacher son micro.
Ces propos avaient suscité une avalanche de commentaires sur son attitude.
Cependant, l'histoire se termine bien. Selon le maire de Rostock, ville allemande où réside la jeune fille, elle ne serait pas expulsée grâce à l'application d'une nouvelle loi. A partir d'août les étrangers en Allemagne pourront recevoir un titre de séjour lorsqu'ils ont été scolarisés au moins 4 ans, ce qui est le cas de Reem. Ses parents pourront également bénéficier de la mesure comme elle est encore mineure.