Face au mouvement de protestation de plus d'une centaine d'éleveurs français contre la chute du prix d'achat de leurs productions de viande et de lait, le président François Hollande a annoncé mardi la mise en place d'un "plan d'urgence" qui sera présenté le jour suivant lors du Conseil des ministres.
Plusieurs blocages sont en cours depuis lundi, principalement dans l'Eure, la Manche et le Finistère. Les principaux accès routiers vers la ville de Caen (Calvados) sont entièrement bloqués par des tracteurs.
Un accord avait été trouvé le 17 juin dernier entre les grandes surfaces et les producteurs français. Or, les hausses de prix d'achat attendus par les éleveurs ne seraient pas à la hauteur.
Samedi dernier, le chef de l'Etat français avait lancé un appel à la grande distribution lors d'un déplacement à Villefort (Lozère) : "Les grandes surfaces se sont engagées à augmenter sensiblement les prix pour qu'il y ait un soutien apporté aux producteurs. Nous veillerons à ce que cet accord soit respecté (...), les agriculteurs ne peuvent pas vivre que des aides, il doit y avoir des prix pour les rémunérer", avait-il déclaré.
Stéphane Le Foll, ministre français de l'agriculture, a déclaré lors d'une interview sur la chaîne française France 2 mardi que "les 23 millions d'euros mis déjà en mouvement depuis le 20 février (...) seraient réévalués en fonction de la situation de difficulté que connaissent concrètement des exploitations agricoles". Selon lui, 10% des élevages seraient en grande difficulté financière. Les plus touchés sont les éleveurs français des filières porcines, bovines et les producteurs laitiers.
Comme le rappelle Stéphane Le Foll, les éleveurs français doivent faire face depuis décembre dernier, lors de l'effondrement du prix du lait, à une "crise mondiale liée au marché du beurre, de la poudre de lait, à la fin des quotas européens et à la contraction des grands marchés".
Selon la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA), le revenu moyen des producteurs de viande bovine a baissé d'environ 12.000 euros par an en 2014. "La situation des éleveurs laitiers est intenable. Il manque 30 euros/1000 litres sur le prix du lait, rien que pour compenser le niveau des charges sur le premier semestre.
Comme si le problème de la baisse du prix du lait ne suffisait pas, la sécheresse risque de faire grimper le cours des céréales et renchérir le coût de l'alimentation", indiquait début juillet par communiqué la Fédération Nationale française des Producteurs de Lait (FNPL).
Alors que le mouvement de protestation et les barrage routiers risquent de prendre davantage d'ampleur, Stéphane Le Foll a indiqué que le médiateur rendra son rapport sur les prix payés aux éleveurs français dès mardi soir et non mercredi comme initialement prévu.
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