Dernière mise à jour à 14h19 le 02/09
La directrice générale de l'Unesco, Irina Bokova, a exprimé son profond désarroi en condamnant la destruction du temple de Bel, à Palmyre en Syrie, a-t-on appris mardi d'informations officielles de l'Unesco.
"La destruction de Palmyre constitue un crime intolérable contre la civilisation mais n'effacera jamais 4.500 ans d'histoire", a déclaré la directrice générale de l'Unesco, en ajoutant : "Il est fondamental d'expliquer l'histoire et la signification des temples de Palmyre. Quiconque a vu Palmyre garde à jamais le souvenir d'une ville qui porte en elle la dignité de tout le peuple syrien, et qui incarne les plus hautes aspirations de l'humanité" .
"Chacune de ces attaques nous appelle à partager encore davantage le patrimoine de l'humanité, dans les musées, dans les écoles, dans les médias, à la maison. C'est le sens des initiatives lancées partout dans le monde par l'Unesco, et par de nombreux citoyens de toutes nationalités, de toutes les religions, de toutes les origines, en particulier dans le monde arabe et musulman. Cette énergie de la culture est plus forte que tous les fanatismes et rien ne peut l'étouffer", a-t-elle poursuivi.
Face à ce nouveau crime de guerre, l'Unesco réaffirme sa détermination à poursuivre la protection de ce qui peut être sauvé, par une lutte sans merci contre le trafic illicite des objets culturels, par la documentation et la mise en réseau des milliers d'experts, en Syrie et dans le monde, qui s'emploient à favoriser la transmission de ce patrimoine aux générations futures, y compris par les moyens technologiques modernes, selon les mêmes sources.