France : 10.000 personnes dans les rues pour soutenir les réfugiés

La manifestation, intitulée "Pas en notre nom",s’est déroulée le 5 septembre et a rassemblé plus de 10.000 personnes un peu partout en France.

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D'après un sondage publié le mercredi 2 septembre, 56% des Français sont opposée à l'accueil de migrants et de réfugiés sur le territoire français. Plusieurs associations ont lancé un appel pour contrer ce chiffre, et montrer que les Français pouvaient aussi être solidaires.

La manifestation, intitulée "Pas en notre nom", s'est ainsi déroulée dans tout le pays ce samedi 5 septembre, rassemblant plus de 10.000 personnes un peu partout en France, pour dénoncer une "politiques répressive" à l'encontre des migrants et soutenir les réfugiés.

"Ouvrez les frontières!", "Droit d'asile pour toute personne persécutée", "Charlie, où es-tu?", "L'accueil pour moi c'est oui", "Refugees Welcome" (réfugiés bienvenus) ou "Accueil de tous les réfugiés" indiquaient quelques-unes des banderoles. Certains brandissaient des drapeaux syriens, d'autres la photo du petit Aylan Kurdi, cet enfant syrien de trois ans retrouvé mort noyé sur une plage de Turquie et dont la photo a suscité une vive émotion partout en Europe.

"J'en ai marre que les gens aient peur", a témoigné une participante. "La société c'est un brassage permanent. Je veux représenter les 44% qui sont pour l'accueil". "Il faut un changement total de vision. Il n'y a pas de Français, il n'y a pas d'étrangers, juste des êtres humains", a enchaîné un autre manifestant.

L'appel "Pas en notre nom" avait été relayé sur les réseaux sociaux, via des associations comme SOS Racisme ou la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra).

Certaines personnalités politiques avaient aussi fait le déplacement. La secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts Emmanuelle Cosse, le député socialiste Jean-Marc Germain, des représentants duFront de gauche, du Nouveau Parti anticapitaliste et du syndicat étudiant Unef ont ainsi participé à la manifestation parisienne.