Dernière mise à jour à 08h35 le 15/09
Les 28 Etats membres de l'Union européenne (UE) ont décidé lundi à Bruxelles d'avoir recours à la force contre la migration clandestine dans les eaux de la Méditerranée.
Après la première phase de l'opération EUNAVFOR MED consacrée, entre autres, aux renseignements sur des réseaux criminels impliqués dans la migration clandestine depuis les côtes libyennes, une réunion ministérielle de l'UE a estimé que "les conditions sont réunies" pour recourir à la force contre le trafic ou la traite d'êtres humains dans les eaux méditerranéennes.
Lancée en juin dernier, la force navale multinationale de l'UE sera autorisée à "arraisonner, fouiller, saisir et dérouter" les embarcations soupçonnées de s'engager dans le trafic ou la traite d'êtres humains en Méditerranée, selon un communiqué rendu public par le Conseil européen.
Il s'agit d'une réaction de l'UE aux dernières vagues migratoires vers le Vieux Continent, en provenance de l'Afrique du Nord (Libye) d'une part et du Proche-Orient (Syrie et Irak) de l'autre part qui sont bouleversés par des conflits sanglants et des crises humanitaires suite à l'interventionnisme américano-européen depuis la Révolution du Jasmin dans le monde arabe.