Dernière mise à jour à 08h54 le 04/11
Le président français François Hollande, en déplacement en Chine, a déclaré mardi que son pays continuera de frapper en Syrie tant qu'elle disposera d'informations sur des menaces visant la France.
"Chaque fois que nous avons des informations sur des camps d'entraînement où il y a des djihadistes, des terroristes qui pourraient à un moment ou à un autre menacer (la France), nous frappons", a indiqué mardi sur Europe 1 M. Hollande, précisant que qu'il réunira "dès jeudi un Conseil de défense à cette fin".
Le président français a par ailleurs estimé que le processus de négociation qui s'est ouvert à Vienne le 23 octobre "est le bon processus parce que tout le monde est autour de la table et il faut trouver une sortie politique" au conflit syrien qui dure depuis 2011.
Enfin, interrogé sur une hypothétique candidature de l'actuel président syrien, Bachar al-Assad, à des élections présidentielles en Syrie, M. Hollande a indiqué qu'autoriser une telle candidature "serait avouer notre incapacité à trouver une solution".
"Bachar al-Assad a été réélu, dans une élection fictive en 2014. Ça a été une impasse avec encore plus de guerre et plus de terrorisme. Donc, la seule solution c'est qu'il y a ait des élections (...) et que Bachar al-Assad ne puisse pas être candidat dans cette élection", a conclu le président français.
François Hollande a entamé lundi une visite d'Etat de deux jours en Chine, à l'invitation du président chinois Xi Jinping. Il effectuera mercredi une visite d'Etat en Corée du Sud, sur invitation de son homologue sud-coréenne Park Geun-hye.