Découverte d'une ceinture d'explosifs dans la proche banlieue parisienne

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La ceinture d'explosifs d'un kamikaze a été trouvée avant-hier soir dans une poubelle du Sud de la banlieue parisienne, d'où le terroriste en fuite Salah Abdeslam s'est échappé, ce qui semble conforter l'hypothèse d'une fuite de celui-ci après le bain de sang qui a fait 130 morts le 13 novembre dernier, plutôt que de se faire exploser, abandonnant la mission qui lui avait probablement été confiée.

Selon la police française, la ceinture contenait des boulons et les mêmes produits chimiques explosifs que ceux utilisés lors des attaques sur la capitale française. La ceinture d'explosifs s'est avérée contenir du TATP, ou triacetone triperoxide. Les djihadistes l'appellent « Mère de Satan », en raison de la facilité avec laquelle elle peut exploser. Ce genre d'engin de mort est en effet très sensible à la chaleur, aux chocs et à la friction. Elle aurait été jetée dans une poubelle à côté d'une maison vide qui fut utilisée comme squat, à Montrouge.

Ce serait un voisin qui aurait inspecté la poubelle, avant de téléphoner aux autorités locales qui ont alors lancé une évacuation d'urgence. De son côté, la police a déclaré que la ceinture d'explosifs a été trouvée à l'endroit où le téléphone portable d'Abdeslam opérait le jour des attentats de Paris. Selon NBC News, un porte-parole du bureau du procureur a confirmé qu'un téléphone cellulaire a également été trouvé près de la ceinture.

Les enquêteurs croient que le gang djihadiste qui a effectué huit attaques coordonnées prévoyait aussi de frapper une autre cible, mais Abdeslam aurait changé de plans à la dernière minute. Dans sa déclaration revendiquant la responsabilité des attaques, l'Etat islamique avait appelé à une attaque dans le 18e arrondissement, où se trouve le site touristique mondialement populaire de Montmartre. Une attaque là sur une douce nuit de novembre, quand les touristes étaient si nombreux aurait été sans aucun doute été dévastatrice.