Dernière mise à jour à 08h36 le 03/12
L'Argentine a exprimé mardi son opposition et son indignation à l'égard de la décision du Japon de reprendre la chasse à la baleine.
Des navires baleiniers japonais ont quitté mardi un port de l'ouest du Japon pour rejoindre une flotte qui commencera une chasse à la baleine "aux fins de recherche scientifique", une décision controversée marquant la première chasse à la baleine depuis l'interdiction de cette pratique par la Cour internationale de justice il y a un an.
Suite à un reportage sur le site Internet du quotidien argentin, La Nacion, les lecteurs ont exprimé leur colère à l'égard de la reprise de la chasse à la baleine par le Japon.
"Ils commencent par les manger puis ils font leur recherche scientifique sur les restes", s'exclame un lecteur dénommé "Detodounpocomas".
Des commentaires similaires ont été publiés sur le site Internet du Clarin, le plus grand journal argentin.
La branche argentine de Greenpeace, organisation non gouvernementale de protection de l'environnement, a souligné dans un communiqué qu'elle avait travaillé dur pour obtenir cette interdiction par la Commission baleinière internationale (CBI), et qu'elle maintenait une "position stricte en faveur de la préservation (des baleines)"
"Lors de la dernière réunion de la CBI à Portoroz en Slovénie en septembre 2014, nous avons obtenu 69 % de votes en faveur de la création d'un sanctuaire des baleines dans l'Atlantique Sud. Nous étions proches d'obtenir les 75 % requis pour l'approbation de cette mesure. Toutefois, le Japon a de nouveau recruté une dizaine de pays pour voter contre cette proposition", a ajouté le communiqué.
Greenpeace a appelé Tokyo à annuler ses opérations de chasse à la baleine.