Dernière mise à jour à 16h28 le 11/12
La Corée du Sud et la République populaire démocratique de Corée (RPDC) ont débuté vendredi une réunion de niveau vice-ministériel dans la ville frontalière de Kaesong, en RPDC.
La réunion a débuté à 10h40 (01h40 GMT) pour discuter de divers sujets en suspens entre Séoul et Pyongyang, a fait savoir le ministère sud-coréen de l'Unification.
La délégation sud-coréenne, composée de trois membres, était menée par le vice-ministre de l'Unification Hwang Boo-gi, et la délégation de la RPDC était menée par Jon Jong-su, vice-directeur du secrétariat du Comité pour la réunification pacifique de la Corée.
"Il y a de nombreux sujets à régler entre le Sud et le Nord. Nous ferons de notre mieux pour les résoudre un par un et de manière calme et ordonnée", a indiqué M. Hwang avant de se rendre à la réunion.
Cette rencontre marque le premier dialogue inter-gouvernemental entre les deux Corées depuis la prise de fonctions de la présidente sud-coréenne Park Geun-hye en 2013.
Des discussions inter-coréennes de niveau opérationnel ont été organisées en février 2014 et en août 2015, mais ont été tenues pour discuter de sujets urgents, à savoir la réunion des familles séparées par la guerre de Corée (1950-1953) ainsi que l'explosion de mines anti-personnelles ayant provoqué un échange rare de tirs d'artillerie en août.
Des hauts responsables militaires des deux Corées avaient atteint un accord le 25 août afin de désamorcer les tensions dans la péninsule coréenne. Selon cet accord, les deux parties ont convenu de tenir un dialogue inter-gouvernemental à Séoul ou à Pyongyang, et ce dès que possible.
La Corée du Sud aurait lors des dialogues inter-gouvernementaux appelé la RPDC a accepter l'organisation de réunions régulières de familles séparées.
Pyongyang souhaite voir la reprise des voyages organisés sud-coréens dans sa station de montagne du Mont Kumgang.
Ces voyages, lancés en 1998, ont été suspendus en 2008 quand une touriste sud-coréenne avait été abattue par un soldat de la RPDC alors qu'elle aurait pénétrer lors d'une promenade dans une zone militaire interdite.