Prochain round de pourparlers de paix sur le Yémen prévu le 14 janvier

(Xinhua/Xu Jinquan)

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Les pourparlers de paix sur la question du Yémen, qui avaient débuté mardi en Suisse, ont pris fin et le prochain round est prévu pour le 14 janvier, a annoncé dimanche Ismail Ould Cheikh Ahmed, émissaire spécial de l'ONU pour le Yéme, lors d'une conférence de presse dimanche à Berne.

Nous avons réalisé des progrès notables mais insuffisants, a estimé le médiateur de l'ONU, au terme de six jours de négociations à huis clos entre les représentants du gouvernement yéménite et de mouvements rebelles dans le but de trouver une solution au conflit au Yémen.

Il a notamment fait état de progrès vers un cadre de négociations pour un règlement politique, fondé notamment sur la Résolution 2216 du Conseil de sécurité de l'ONU et d'autres résolutions pertinentes, afin de mettre fin au conflit et se tourner vers une transition politique pacifique, tout en remerciant les participants pour leur présence et participation constructive.

(Xinhua/Xu Jinquan)

Lors des pourparlers, les participants ont convenu de prendre une série de mesures pour établir la confiance, dont un mécanisme sur la libération des détenus et des prisonniers une fois un cessez-le-feu permanent mis en place, de créer une commission de contacts et d'apaisement, formée de conseillers militaires des deux parties et supervisée par les Nations Unies, et de lever tous les obstacles pour faciliter l'aide humanitaire aux régions affectées.

Ils ont par ailleurs accepté une participation plus importante des femmes représentantes aux prochaines négociations.

Le Yémen a plongé dans la guerre civile depuis septembre 2014 avec l'invasion de Sanaa par les rebelles chiites, forçant le président Abd Rabbo Mansour Hadi à fuir en exil. Le conflit s'est ensuite transformé en guerre totale entre notamment les Houthis, alliés aux partisans de l'ex-président Ali Abdallah Saleh, et les loyalistes, appuyés depuis mars par une coalition arabe menée par l'Arabie saoudite.

Selon l'ONU, le conflit a fait plusieurs milliers de morts et quelque 1,5 million de déplacés.