Dernière mise à jour à 10h23 le 21/12
Le chef des Forces intérimaires des Nations Unies au Liban (FINUL), le général Luciano Portolano, a indiqué dimanche que des soldats supplémentaires avaient été déployés le long de la frontière entre le Liban et Israël et que les patrouilles étaient renforcées en coordination avec l'armée libanaise, afin d'éviter l'escalade.
"C'est un incident sérieux en violation de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU et vise clairement à nuire à la stabilité dans la région. Il est impératif d'identifier et d'arrêter les auteurs de cette attaque", a indiqué le général Portolano dans un communiqué.
La résolution 1701 a mis fin à la guerre dévastatrice qui a duré 33 jours entre le Hezbollah et Israël en août 2006.
Le communiqué ajoute que l'armée israélienne a informé les soldats de maintien de la paix en disant que deux des roquettes avaient frappé le nord d'Israël et qu'une troisième était tombée en mer.
L'agence de presse officielle libanaise National News Agency (NNA) a rapporté plus tôt dimanche que trois roquettes avaient été tirées depuis la banlieue de la ville portuaire de Tyr vers Israël, au cours de la journée de dimanche.
Les roquettes sont les premières de ce genre depuis plus d'un an, après la grande confrontation entre Israël et le Hezbollah soutenu par l'Iran en 2006.
Les roquettes ont été lancées quelques heures après que les médias ont évoqué ce qui apparaît comme l'assassinat par Israël de Samir Kuntar, en banlieue de Damas.
Samir Kuntar était un commandant militaire du groupe du Hezbollah au Liban. Les responsables du Hezbollah ont accusé Israël d'être à l'origine de l'attaque, qui aurait tué huit autres personnes.
Israël n'a pas officiellement revendiqué l'attaque, même si des ministres israéliens se sont félicités de la mort de Samir Kuntar.