La présidente sud-coréenne prône des pourparlers nucléaires sans la RPDC

La présidente sud-coréenne Park Geun-hye a déclaré vendredi que les pourparlers à Six devraient reprendre, et ce même sans la République populaire démocratique de Corée (RPDC), afin de rouvrir le dialogue sur le démantèlement du programme nucléaire de la RPDC.

Mme Park s'est ainsi exprimée alors que les responsables des ministères des Affaires étrangères, de l'Unification et de la Défense lui rapportaient leurs orientations politiques de 2016.

La Corée du Sud "devrait chercher des approches diverses et créatives, y compris tenter les pourparlers à cinq parties sans la RPDC ainsi que les pourparlers à Six", a estimé Mme Park.

Bien que les pourparlers à Six aient été efficaces dans le passé pour résoudre le dossier nucléaire, son efficacité est actuellement remise en question, le dialogue ayant été interrompu depuis longtemps et ayant peu contribué à la dénucléarisation de la péninsule coréenne, a observé la présidente.

Les pourparlers à Six, qui impliquent la Corée du Sud, la RPDC, la Chine, les Etats-Unis, le Japon et la Russie, sont au point mort depuis fin 2008.

Mme Park a souligné l'importance de sanctions plus sévères contre la RPDC qui a annoncé le 6 janvier la réussite d'un essai de bombe H.

Elle a demandé aux responsables présents d'effectuer des efforts diplomatiques tous azimuts afin d'imposer des sanctions puissantes et efficaces contre la RPDC non seulement dans le cadre du Conseil de sécurité de l'ONU mais aussi des sanctions bilatérales et multilatérales venant s'ajouter aux résolutions de l'ONU.

Il est important de créer un environnement qui pourra forcer des changements en RPDC, a-t-elle conclu.