Dernière mise à jour à 08h36 le 04/03
Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, en visite au Burkina Faso, depuis mercredi soir, a déclaré qu'il a conscience que ce pays "vient de loin", faisant référence au coup d'Etat manqué de mi-septembre et de l'insurrection populaire qui a chassé Blaise Compaoré du pouvoir.
Lors d'un dîner offert par le président Roch March Christian Kaboré, mercredi soir, M. Ban Ki-Moon a déclaré : "J'ai conscience que le Burkina Faso revient de loin ayant traversé tellement d'épreuves depuis l'insurrection populaire d'octobre 2014, le coup d'Etat de septembre 2015 et les attentats meurtriers du 15 janvier".
Le secrétaire général de l'ONU a affirmé a exprimé sa "grande admiration pour le courage du peuple burkinabè", et a voulu "assurer de l'engagement des Nations Unies à vos côtés".
Le président Kaboré a répondu que son pays est désormais résolument engagé sur la voie de la consolidation du processus démocratique, et de rassurer : "la réconciliation nationale et le dialogue politique se poursuivent dans un climat apaisé, mais nous restons pleinement conscients des défis qui restent à relever".
Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, est arrivé, mercredi à Ouagadougou. Selon son entourage, par cette visite, il a voudrait féliciter le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré et le peuple du Burkina Faso pour la gestion réussie de la transition politique et l'organisation d'élections paisibles et démocratiques.
Après la chute du régime Compaoré, en octobre 2014 par une révolte populaire, ouvrant la voie à une année de transition agitée, le Burkina Faso a réussi à organiser des élections jugées transparentes, remportées par M. Kaboré.