Dernière mise à jour à 08h36 le 04/03
Les violences se sont poursuivies dans certains endroits en Syrie, mais ont été "contenues", a indiqué jeudi à Genève Staffan de Mistura, émissaire de l'ONU pour la Syrie.
"Le niveau de violence dans le pays a été considérablement réduit" et "en général, la trêve tient", a-t-il déclaré devant la presse.
La situation sur le terrain pourrait être résumée comme étant fragile. Le succès (de la cessation des hostilités) n'est pas garanti, mais des progrès sont visibles, a poursuivi l'émissaire onusien, ajoutant néanmoins que malheureusement il faut admettre que dans certains endroits, les combats continuent.
L'aide humanitaire et la cessation des hostilités sont extrêmement importantes, mais elles ne sont pas des conditions préalables au processus politique, a-t-il ajouté.
Les pourparlers de paix intersyriens destinés à rétablir la paix en Syrie doivent reprendre le 9 mars à Genève. Ils auraient dû recommencer le 7 mars, mais ont été repoussés de deux jours en raison du manque de chambres d'hôtels, complets à cause du Salon de l'automobile de Genève en cours, a précisé M. de Mistura.
Ces pourparlers visant à trouver une solution politique à la crise syrienne ont connu une pause le 3 février, pour raison de profondes divergences de différentes parties. Depuis lors, un accord sur une cessation des hostilités a été négocié et conclu par les Etats-Unis et la Russie, avec le soutien de l'ONU, ce qui conduit à la reprise des négociations pour le 9 mars.