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La trêve temporaire en Syrie est fragile mais est globalement respectée

Xinhua | 04.03.2016 08h33

Le représentant spécial de l'ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, a déclaré jeudi que malgré de nombreuses violations, la trêve mise en place il y a six jours est globalement respectée dans le pays en guerre.

"Le niveau de violence dans le pays a beaucoup baissé", a-t-il déclaré, ajoutant: "En général, la cessation des hostilités est respectée, même si nous devons malheureusement reconnaître qu'il y a certains endroits où les combats se poursuivent". Les co-présidents du Groupe International de Soutien à la Syrie (ISSG), les Etats-Unis et la Russie surveillent la situation sur le terrain et s'assurent que les cas de violence soient contenus.

"La situation pourrait se résumer comme étant fragile, le succès n'est pas garanti mais des progrès sont visibles", a déclaré le représentant spécial avant la reprise prévue des négociations arbitrées par l'ONU le 9 mars.

Les négociations étaient à l'origine prévues le 7 mars mais ont été repoussées "pour des raisons logistiques et pratiques".

Les négociations organisées sous l'égide des Nations Unies, dont le but est de trouver une solution politique entre les factions en guerre en Syrie, nommément le gouvernement syrien du président Bachar al-Assad et les forces d'opposition, sont interrompues depuis le 3 février, les parties n'ayant pas réussi à trouver de consensus sur un certain nombre de points.

Depuis, des avancées ont été enregistrées tant sur le front humanitaire que sur la cessation des hostilités dans un pays où plus de 250.000 personnes sont mortes depuis mars 2011.

"Par rapport à l'année dernière, il y a des progrès", selon Jan Egeland, conseiller senior de M. De Mistura, après une réunion d'un groupe de travail humanitaire.

"Ces trois dernières semaines, 236 camions ont pu atteindre 115.000 personnes", a-t-il illustré, tout en nuançant en soulignant que beaucoup de travail restait à faire.

"Nous pensons que la cessation des hostilités permettra d'atteindre plus d'habitants des zones difficiles d'accès et des zones assiégées restantes", a-t-il ajouté.

D'après les chiffres de l'ONU, plus de quatre millions de personnes vivent dans des zones difficiles d'accès, dont près de la moitié vit dans des zones assiégées.

(Rédacteurs :Qian HE, Guangqi CUI)
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