Dernière mise à jour à 08h37 le 03/05
L'échange automatique des données ADN entre la Belgique et l'Allemagne a commencé le 20 avril 2016, a annoncé lundi l'Institut national de criminalistique et de criminologie (INCC) de la Belgique dans un communiqué commun avec le parquet fédéral.
En à peine deux semaines, les échanges de profil ADN entre la Belgique et l'Allemagne ont déjà permis de faire correspondre des profils identifiés entre les deux pays pour 2 943 cas.
Koen Geens, ministre de la Justice, a exprimé son enthousiasme devant cette évolution dans le communiqué de l'INCC : "Cela nous permettra de mieux combattre le crime organisé, certainement dans la zone frontalière où les auteurs franchissent souvent la frontière pour aller commettre leurs méfaits".
"Cela vaut certainement aussi pour la recherche de suspects ou pour les enquêtes sur les auteurs de faits liés au terrorisme qui opèrent au sein d'un réseau international", a ajouté le ministre.
L'Allemagne est ainsi le troisième pays à procéder à l'échange de données ADN avec la Belgique en tant qu'outil de lutte contre la criminalité transfrontalière après les Pays-Bas (juillet 2014) et la France (janvier 2015).
Le Luxembourg devrait par ailleurs agrandir cette liste dès le mois de mai 2016.