Dernière mise à jour à 15h15 le 23/05
Dans la ville de Naraha, située à environ 20 km de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, seulement 6% des résidents sont rentrés chez eux.
Aujourd'hui, le gouvernement japonais tente de mettre en place une nouvelle politique pour accélérer le retour des habitants déplacés dans les zones affectées par la catastrophe nucléaire, action qualifiée de "très inquiétante" par les environnementalistes.
Selon l'ONG "Friend of the Earth Japan" (FoE Japan), cette nouvelle politique vise à cacher les risques pour la santé dans certaines zones de la préfecture, où le séisme survenu en mars 2011 a provoqué un tsunami qui a endommagé la centrale nucléaire.
Cela implique d'abandonner ces "réfugiés nucléaires" sous prétexte de la reconstruction, alors que les causes de la catastrophe nucléaire n'ont pas été clarifiées et que les risques radioactifs restent élevés dans la zone, a déclaré la branche japonaise de FoE.
Dans le cadre de la nouvelle politique, le gouvernement japonais lèvera les restrictions dans les zones de résidence autour de la centrale de Fukushima Daiichi d'ici mars 2017, ce qui concernera 55.000 personnes.
Pour pousser les "réfugiés nucléaires" à retourner vivre dans la zone, les autorités devraient stopper le prolongation de leurs aides financières d'ici mars 2018, action vue par certains comme un moyen pour libérer Tokyo de toute pression politique avant les Jeux olympiques de 2020.
L'agence de presse Kyodo News a rapporté fin mars que les impacts de la catastrophe nucléaire étaient encore présents dans certaines parties de la préfecture de Fukushima cinq ans après.
Dans la ville d'Hirono (sud-est de la préfecture), de nombreux magasins et bâtiments sont encore vides. La majorité des habitants refusent toujours de retourner dans leurs maisons, avec seulement 48% d'entre eux étant rentrés.
A Tomioka, certaines parties de la ville situées dans la zone "de retour difficile", pour la plupart des bâtiments commerciaux, ont été abandonnés et sont en ruines. Des sacs contenants des déchets contaminés sont empilés près de la côte.
Dans la zone résidentielle de la ville d'Okuma, les routes endommagées par le séisme ont été réparées, mais les maisons détruites sont restées telles quelles. Les seuls bruits que l'on peut entendre sont les oiseaux et le souffle du vent.
Il y a également des zones "de retour difficile" ou des zones d'"habitation restreinte" dans des villes telles qu'Okuma, Futaba et Minamisoma.
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