Dernière mise à jour à 11h25 le 24/05
La propagation du virus Zika est le prix à payer pour une défaite politique massive dans la lutte anti-moustiques dans les années 1970, a estimé lundi Margaret Chan, directrice générale de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Mme Chan a fait ces remarques à l'ouverture de la 69e Assemblée mondiale de la santé au palais des Nations à Genève.
"La propagation du Zika, ainsi que la résurgence de la dengue et la menace émergente du chikungunga, sont les prix à payer pour une défaite politique massive conduisant à l'abadon du contrôle des moustiques dans les années 1970" , a affirmé Mme Chan.
Le Zika montre une conséquence extrême de l'absence d'accès universel aux services de santé et de planification familiale, a-t-elle indiqué et de déplorer :"Nous sommes pris au dépourvu, sans vaccin ni test diagnostique fiable et largement disponible" .
L'Amérique latine et les Caraïbes ont la proportion la plus élevée de grossesses non souhaitées au monde, a-t-elle ajouté.
La 69ème Assemblée mondiale de la santé s'est ouverte lundi à Genève, au cours de laquelle les représentants en provenance de 194 membres de l'OMS doivent examiner et approuver plusieurs résolutions concernant la santé publique du monde. Le rendez-vous de cette année a pour thème "Les Objectifs du développement durable".