Dernière mise à jour à 13h43 le 24/05
Les mesures de sécurité prises par le gouvernement tchèque après les attentats de Bruxelles ont pris fin lundi, a annoncé le ministre tchèque de la Défense Martin Stropnicky après une réunion du cabinet.
En réaction aux attentats de Bruxelles survenus le 22 mars, le gouvernement tchèque a mis en place des patrouilles armées de soldats et de policiers dans les aéroports, les gares et les espaces publics bondés. Quelque 550 soldats ont été déployés pour participer aux mesures de sécurités. Fin avril, les patrouilles dans les villes de Brno et d'Ostrava ont pris fin.
Mais le premier niveau de menace terroriste, qui a été déclaré par le gouvernement tchèque il y a deux mois, a été maintenu, a fait savoir M. Stropnicky. Davantage de policiers continueront de patrouiller dans les endroits à forte concentration de personnes. Les mesures de sécurité concernent également les centrales nucléaires, certaines ambassades et le métro de Prague.
M. Stropnicky a déclaré qu'il considérait la participation de l'armée comme "standard" pour l'application de telles mesures de sécurité, ajoutant que cela est commun dans les pays européens.
Le ministre tchèque de l'Intérieur Milan Chovanec a indiqué lundi que si aucun incident majeur n'était rapporté dans les trois semaines à venir dans le monde, il y aurait une "vraie chance" de faire passer le niveau d'alerte du pays au niveau zéro. Mais cela dépendra des recommandations des experts.