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Sommet de la Ligue arabe : huit des 22 chefs d'Etats ont été présents

Xinhua | 27.07.2016 08h21

Huit chefs d'Etats seulement, parmi les 22 que compte la Ligue arabe (LA), étaient présents au 27e sommet de la LA tenu à Nouakchott le 25 juillet, et la rencontre a été écourtée d'une journée.

En dehors de la Syrie, suspendue par l'organisation, les 13 autres dirigeants se sont fait remplacer par des responsables de leurs gouvernements respectifs.

Les chefs d'Etats présents (Qatar, Koweït, Soudan, Libye, Djibouti, Somalie, Comores et Yémen) se sont succédés, au cours de la séance d'ouverture du sommet, plaidant en faveur de la résolution de la question palestinienne et de la redynamisation de la coopération entre les Etats de la Ligue. Ils ont été unanimes sur l'urgence de la lutte commune contre le fléau grandissant du terrorisme et le règlement des crises que connaît le monde arabe, notamment au Yémen, en Syrie, en Libye et en Irak.

Seul le président soudanais, Oumar el-Béchir, a soumis une proposition d'ordre économique prônant la recherche de l'autosuffisance alimentaire du monde arabe. "Nous offrons les terres et l'eau nécessaires pour la pratique à grande échelle de l'agriculture, et appelons les investisseurs des pays de la Ligue à apporter leur contribution afin de parvenir à l'objectif d'autosuffisance alimentaire", a-t-il souligné dans son discours.

Pour sa part, le président tchadien Idriss Deby Itno, invité du sommet, a prôné une plus grande coopération entre l'Union africaine et la Ligue arabe, notamment dans le domaine de la lutte contre le terrorisme, soulignant que son pays "est affecté par l'onde de choc des crises en Libye et en Somalie".

Il a par la même occasion appelé "à unir les efforts de l'UA et de la Ligue arabe afin de contrecarrer le terrorisme".

"Le terrorisme constitue le plus grand problème que connaît le monde et ne cesse d'hypothéquer la sécurité et la stabilité de nombreux pays, provoquant le désespoir des populations", a-t-il soutenu.

Le chef de l'Etat tchadien a invité les investisseurs arabes à "mettre à profit les opportunités que présente le continent africain pour contribuer à son développement économique".

La rencontre s'est terminée avec l'adoption de la "Déclaration de Nouakchott", dans laquelle les pays de la Ligue arabe ont réitéré leur engagement à faire face à "toute menace visant la sécurité et l'intégrité des pays membres".

Cette déclaration a émis un ensemble de recommandations et d'engagements touchant notamment à la lutte antiterroriste dans le monde arabe, au problème de la Palestine, au développement et à la coopération entre les pays de l'organisation panarabe.

Le texte rappelle l'impérieuse nécessité d'unir "les efforts des pays arabes pour faire face au fléau du terrorisme, qui ne cesse de gagner du terrain, ainsi que contre toutes les formes d'extrémisme".

Le document souligne que le problème palestinien demeure un problème central pour tous les pays arabes, dont la résolution constituerait un "gage pour la paix et la stabilité de la sousrégion".

Il indique que l'ensemble des pays arabe continuent à soutenir "le combat du peuple palestinien face à l'occupation et l'agression systématique de l'occupant israélien" et se dit en faveur de la résolution du problème palestinien dans le cadre du respect du tracé des frontières de 1967.

La déclaration rappelle l'engagement des pays de la Ligue à œuvrer pour créer un climat favorable au développement économique culturel et social des pays arabes.

Même si elle figurait au programme initial du sommet, la question de la mise en place d'une force commune d'intervention n'a pas fait l'objet de recommandation dans le document final.

(Rédacteurs :Qian HE, Guangqi CUI)
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