Dernière mise à jour à 10h43 le 28/07
Le bilan des victimes causées par la puissante explosion survenue mercredi dans la ville syrienne de Qamishli (nord-est) s'est alourdi à 52 morts, a annoncé une chaîne de télévision pro-gouvernementale.
Un total de 170 personnes ont également été blessées lorsqu'un camion piégé, conduit par un kamikaze du groupe Etat islamique (EI), a explosé à Qamishli, selon Sama TV.
Parallèlement, l'Observatoire syrien des droits de l'Homme a fait savoir que le camion rempli d'explosifs avait pénétré dans un complexe de sécurité de l'Assayish, les forces de sécurités kurdes, à Qamishli.
Cette puissante explosion a été suivie d'une seconde dans la même zone, qui pourrait avoir été provoquée dans une centrale à proximité par la première.
L'Observatoire a indiqué que l'explosion de mercredi est la plus puissante ayant frappé la ville jusqu'ici.
L'agence de presse officielle SANA a rapporté que les équipes de secours étaient encore en train de retirer des corps des décombres.
Ce n'est pas la première explosion à frapper Qamishli, ville à prédominance kurde contrôlée en majorité par des combattants kurdes.
Qamishli a été la cible de bombardements répétés de l'EI, cela étant dû à l'hostilité et aux nombreux affrontements entre les combattants kurdes du YPG (Unités de protection du peuple, soutenues par les Etats-Unis) et l'EI.
Le 19 juin, trois personnes ont été tuées dans un attentat suicide, alors que cinq membres des forces de sécurité kurdes ont été tués en avril par une autre explosion.
L'EI a également revendiqué l'attaque de mercredi.
Le ministère syrien des Affaires étrangères a condamné cette attaque, déclarant que le groupe terroriste cherche à endiguer les efforts visant à mettre fin aux effusions de sang en Syrie.