Dernière mise à jour à 08h24 le 29/07
Le chef de la diplomatie française Jean-Marc Ayrault et son homologue britannique Boris Johnson ont souligné, lors d'un entretien jeudi à Paris, la nécessité d'accroître les efforts pour lutter contre les groupes terroristes en Syrie, "qu'il s'agisse de Daech ou de Jabhat al Nosra".
Les deux ministres ont rappelé qu'"il n'y aura pas de solution politique pérenne, ni de retour à la stabilité en Syrie, tant que les civils syriens se feront massacrer", a ajouté le ministère, a indiqué le ministère français des Affaires étrangères, dans un communiqué de presse.
MM. Ayrault et Johnson ont appelé les forces du gouvernement syrien et ses alliés à mettre fin au siège d'Alep, qui a déjà engendré des conséquences "désastreuses" risquant de provoquer le départ de nouveaux réfugiés, indique le communiqué.
"Le siège de cette ville, où près de 300.000 habitants sont encore pris au piège, rend impossible une reprise des négociations de paix", ont affirmé les deux ministres.
Selon la même source, ils ont appelé les alliés du gouvernement syrien à cesser immédiatement les opérations "qui violent la trêve agréée à Munich et le droit international humanitaire", demandant que "soit restauré, intégralement et de toute urgence, l'accord de cessation des hostilités", et que "des progrès vers la mise en place d'une autorité de transition dotée des pleins pouvoirs exécutifs soit faits".
Rappelant l'engagement pris par tous les membres du Groupe international d'appui à la Syrie, avec le soutien de la résolution 2254 du Conseil de sécurité de l'ONU, de parvenir à un accord sur un processus de transition politique d'ici le 1er août, les ministres français et britannique ont affirmé que "seule la Russie" a la capacité de convaincre Bachar al-Assad de mettre fin à la guerre et de revenir à la table des négociation.