Dernière mise à jour à 08h37 le 19/10
La Commission européenne a présenté mardi une proposition de partenariat en matière de recherche et d'innovation dans la zone méditerranéenne - PRIMA, qui vise à élaborer des solutions innovantes indispensables pour la durabilité de la gestion de l'approvisionnement en eau et de la production alimentaire.
Pour M. Carlos Moedas, Commissaire pour la recherche, la science et l'innovation, ce partenariat euro-méditerranéen est un excellent exemple de domaine dans lequel la mise en commun des ressources intellectuelles et financières peut apporter une immense plus-value. "En plus de mieux approvisionner les populations locales en eau potable et en denrées alimentaires, il stimulera l'économie de la région et créera des emplois. A travers PRIMA, la recherche et l'innovation vont jouer un rôle crucial dans la lutte contre les causes de l'immigration", a-t-il souligné.
La proposition de la Commission inclut d'ores et déjà Chypre, l'Égypte, l'Espagne, la France, la Grèce, l'Italie, Israël, le Liban, le Luxembourg, Malte, le Maroc, le Portugal, la République tchèque et la Tunisie. La participation de l'Allemagne est actuellement en cours de négociations. Le nombre de pays participants européens et non-européens devrait croître à mesure que grandira l'intérêt pour cette initiative.
Les États participants contribueront au partenariat par un apport d'environ 200 millions d'euros, équivalent à celui de l'Union européenne à travers son programme-cadre de recherche Horizon 2020. Le partenariat débutera en 2018, pour une durée de dix ans.