Dernière mise à jour à 08h23 le 16/11
La dernière visite à l'étranger du président américain Barack Obama lors de son mandat, visite de conciliation de dernière minute suite à la victoire de Donald Trump lors des élections présidentielles, ne rassurera personne en fin de compte.
M. Obama a entamé lundi cette visite qui le conduira en Grèce, en Allemagne et au Pérou, sur fond d'inquiétudes selon lesquelles l'élection de M. Trump changera la politique étrangère américaine et affectera les relations stratégiques entre les Etats-Unis et leurs alliés et partenaires à travers le monde.
Cette visite dans trois pays, lors de laquelle M. Obama discutera des dossiers régionaux et internationaux avec les dirigeants européens et participera à un sommet des dirigeants du Forum de Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), a été prévue lorsque sa collègue démocrate Hillary Clinton semblait être en tête dans la course présidentielle.
M. Obama, qui a critiqué M. Trump pour son manque de "connaissances de base" sur les dossiers importants en Europe, en Asie et au Moyen-Orient, est maintenant ironiquement en train de convaincre les alliés et partenaires des Etats-Unis que son successeur n'agira pas comme ce qu'il a prévu et que les Etats-Unis maintiendront leurs intérêts clés dans le monde.
Cette inconsistance entre ses paroles avant et après les élections présidentielles démontre l'incertitude des relations entre les Etats-Unis et leurs alliés européens, ce qui rend sa dernière visite peu rassurante.
En Europe, les alliés des Etats-Unis ont été alarmés par la rhétorique de M. Trump lors de sa campagne présidentielle, suggérant que les Etats-Unis pourraient se retirer de l'OTAN si les autres membres de l'OTAN ne remplissent pas leurs obligations financières, mais également se retirer de l'Accord de Paris sur le changement climatique.
Cependant, pour parler franchement, M. Obama n'est pas le bon choix pour dissiper les inquiétudes des alliés des Etats-Unis sur les éventuels changements, étant donné son rôle en tant que président sortant qui a une influence limitée sur la prochaine administration.
Parallèlement, les profondes inquiétudes stratégiques parmi ces pays reflètent également un affaiblissement croissant de la direction de Washington dans les affaires internationales.
La victoire de M. Trump, qui s'est engagé à "Make America Great Again" ("Rendre à l'Amérique sa grandeur") et qui a été soutenu par des nationalistes et des détracteurs de l'internationalisation, reflète une tendance croissante d'isolement dans la société américaine.
Cette tendance a accordé un ferme soutien à M. Trump lors de la course présidentielle contre Mme Clinton, et aura maintenant une grande influence sur la politique étrangère de son gouvernement, ce qui rend ses alliés anxieux et moins confiants.
Dans ces circonstances, la visite de conciliation à l'étranger de M. Obama est vouée à l'échec et n'augmentera que l'incertitude stratégique des alliés des Etats-Unis, au lieu de les rassurer.
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