Dernière mise à jour à 08h22 le 22/11
Le chef de l'OTAN, Jens Stoltenberg, a promis lundi d'élargir la défense collective du bloc militaire contre les menaces en formant de nouvelles alliances.
"Nous avons prouvé que nous sommes capables de nous unir au sein de l'alliance en ce qui concerne le principal message de la défense collective et la volonté de se défendre mutuellement", a déclaré M. Stoltenberg lors de la 62ème session annuelle de l'Assemblée parlementaire de l'OTAN tenue à Istanbul.
Il a fait savoir que l'OTAN souhaite renforcer sa défense collective et la coopération avec l'Union européenne ainsi qu'élargir l'alliance en invitant le Monténégro à devenir nouvel Etat membre.
"J'appelle ces pays qui n'ont pas encore ratifié l'accord d'accession du Monténégro à le faire", a déclaré M. Stoltenberg.
L'OTAN prend également des mesures pour faire avancer sa présence dans la région de la mer Noire et l'est du bloc, y compris le déploiement de quatre bataillons multinationaux dans les Etats baltes et en Pologne.
"Il y aura une brigade multinationale menée par la Roumanie" et "nous travaillons sur les mesures défensives supplémentaires dans les airs et sur les mers", a affirmé M. Stoltenberg.
Les députés de l'OTAN ont adopté samedi des rapports appelant les Etats membres à soutenir l'Ukraine et à maintenir une forte position contre ce qu'ils ont qualifié de belligérance russe continue.
M. Stoltenberg a assuré à la communauté internationale que l'OTAN croit fermement en une approche à deux voies avec la Russie.
"Une défense forte combinée à un dialogue utile", a-t-il souligné, ajoutant qu'alors que les tensions sont élevées, il est encore plus important de maintenir les canaux de communication ouverts.
Face à la hausse des activités militaires près des frontières de l'OTAN, "nous devons faire tout ce que nous pouvons pour empêcher les incidents ou accidents militaires", a souligné le chef de l'OTAN.
La lutte contre le terrorisme est un autre sujet dominant de la session de trois jours de l'OTAN, les Etats membres promettant d'accroître la coopération dans ce domaine.
Les parlementaires ont prôné un meilleur partage des renseignements et des contrôles plus strictes des frontières pour endiguer le flux de militants qui quittent l'Europe pour rejoindre la Syrie et l'Irak et combattre aux côtés de l'Etat Islamique.
S'adressant lundi à la session de l'ONU, le président turc Recep Tayyip Erdogan a appelé une fois de plus les Etats-Unis et d'autres pays à reconsidérer la proposition d'Ankara sur la création d'une zone d'exclusion aérienne dans le nord de la Syrie.