Dernière mise à jour à 08h35 le 12/12
Un sixième homme a été mis en examen et écroué par un juge antiterroriste dans le cadre de l'enquête sur l'attentat déjoué en France qui devait avoir lieu le 1er décembre dernier,selon plusieurs médias français locaux ce samedi.
L'individu, âgé de 31 ans, a été écroué pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle" et pour "acquisition, détention, transport, offre ou cession d'armes" en lien avec une entreprise terroriste comme l'ont indiqué plusieurs médias locaux citant une source judiciaire. Les enquêteurs le soupçonnent d'avoir fourni les armes aux cinq autres personnes qui projetaient l'attentat.
Le 25 novembre dernier, quatre Français âgés de 35 à 37 ans ont été interpellés et écroués à Strasbourg (Bas-Rhin) ainsi qu'un Marocain âgé de 46 ans arrêté à Marseille (Bouches-du-Rhône). Ils constituaient deux commandos distincts disposant d'instructions communiquées par un seul donneur d'ordre se trouvant "en zone irako-syrienne" selon les informations du procureur de la République de Paris, François Molins.
Ce dernier avait également précisé qu'un passage à l'acte était prévu pour le 1er décembre sans que la cible choisie n'ait été identifiée par les enquêteurs. L'exploitation des ordinateurs et téléphones retrouvés lors de perquisitions aux domiciles des individus avaient révélé une dizaine de repérages de sites à Paris et région parisienne dont notamment le marché de Noël au Champs-Elysées et le siège de la Police Judiciaire à Paris, le parc d'attraction Disneyland (Seine-et-Marne) ainsi que le siège de la Direction Générale de la Sécurité Intérieure (DGSI) à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine).
Le chef de l'Etat français avait alors déclaré que ces arrestations avaient permis d'éviter "une attaque de grande envergure".
Le gouvernement français a annoncé ce samedi qu'il soumettrait au Parlement une proposition de loi prolongeant l'état d'urgence jusqu'au 15 juillet prochain. L'état d'urgence a déjà été reconduit quatre fois depuis le 13 novembre 2015, date de son déclenchement. Les parlementaires examineront la demande la semaine prochaine.