Dernière mise à jour à 15h25 le 17/12
Vendredi, le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a dit qu'il va discuter avec des dirigeants politiques et des amis proches en Corée du Sud de ce qu'il pourrait faire pour aider son pays natal lorsqu'il aura quitté ses fonctions, le 31 décembre. Le pays asiatique est en effet confronté à ''une situation très difficile'' et doit relever ''un défi considérable.''
M. Ban a fait ces déclarations quand on lui a demandé, lors d'une conférence de presse, s'il sera candidat à la présidence sud-coréenne après son départ des Nations Unies, dans quelques jours. Cette conférence de presse est la dernière de ses deux mandats de cinq ans en tant que secrétaire général des Nations Unies.
"Je vais rencontrer des dirigeants politiques et des amis proches pour discuter avec eux de la meilleure façon d'œuvrer pour mon pays,'' a-t-il dit. "La situation (en Corée du Sud) est très difficile, c'est une période de turbulence. Le défi à relever est considérable.''
Bien qu'il n'ait pas dit s'il sera candidat à la présidence sud-coréenne, il a laissé entendre qu'il pourrait l'envisager, ont dit à New York certains observateurs.
Le peuple sud-coréen est à la recherche d'un nouveau type de leadership, a-t-il dit.
M. Ban, 72 ans, a été le ministre des Affaires étrangères de la Corée du Sud de 2004 à 2006, avant de devenir secrétaire général de l'ONU le 1er janvier 2007 et d'être réélu, en 2011, pour un second mandat de cinq ans.
De nombreuses voix se sont fait entendre, en Corée du Sud, pour que soit tournée la page du chaos politique et minimiser les effets de la vacance de pouvoir, depuis que début décembre, l'Assemblée nationale a adopté une motion visant à destituer la présidente Park.
La motion de destitution invoque que Mme Park a gravement violé les lois et la Constitution pendant les presque quatre années de sa présidence. Les violations de la Constitution commises par Mme Park seraient suffisamment graves pour justifier sa destitution.