Dernière mise à jour à 15h25 le 17/12
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2/3Le maire d'Uijeongbu, Ahn Byung Yong, prend la parole.
3/3Dr Han Fanming prend la parole.
Le 13 décembre, l'Institut Chahar et la ville sud-coréenne d'Uijeongbu ont organisé conjointement le « Forum Chahar-Uejongbu de la paix et de la diplomatie publique 2016 » à Séoul, en Corée du Sud. Etaient présents plus de 20 représentants de l'Institut Chahar, un groupe de réflexion non-gouvernemental chinois centré sur la diplomatie et les relations internationales, plus de 180 représentants des gouvernements des villes sud-coréennes de Gyeonggi-do et Uijeongbu, des experts et des universitaires, ainsi que plus de 300 spectateurs, qui ont eu des échanges en profondeur sur le développement pacifique des relations bilatérales sino-sud-coréennes et le développement de la diplomatie publique entre les deux pays.
Le sujet du forum, qui a mis l'accent sur « le concept de la paix en Asie du Nord du preux An Jung-geun et le rôle des nouveaux médias » a discuté des contributions à la paix en Asie de l'Est du héros national coréen An Jung-geun, connu comme le « premier preux de l'Asie », et comment utiliser les nouveaux médias pour diffuser le concept de paix.
Une nouvelle reconnaissance de la « Paix en Orient » favorisera la coexistence et la prospérité commune en Asie du Nord
« L'idée d'An Jung-geun, celle que les habitants d'Asie de l'Est maintiennent eux-même la paix ... et puissent contribuer à la paix dans le monde, est toujours un idéal que nous poursuivons », a déclaré le Dr Han Fanming, directeur adjoint du Comité des Affaires étrangères de la Conférence consultative politique du peuple chinois et président de l'Institut Chahar.
« Lorsqu'un consensus est atteint dans le secteur privé, davantage de coopération est possible, et des choses que la politique ne peut réaliser peuvent être faites », a de son côté dit Lim Chang-yeol, membre du Comité consultatif international de l'Institut Chahar, ancien vice-Premier ministre de la Corée du Sud, et président du Centre des Expositions Internationales de Corée (Kintex).
Dans son discours, Liu Cheng, chercheur émérite à l'Institut Chahar et professeur à l'Université de Nanjing, a, du point de vue des études de la paix, respectivement analysé les bases culturelles de la coopération en Asie du Nord, les mécanismes de paix et les manières non-violentes, soulignant que la guerre deviendra tabou dans le monde.
« À l'ère de la mondialisation, nous devrions nous livrer à de nouvelles réflexions, avec une nouvelle invention qui est "la paix et la non-violence" au lieu de l'obsolète concept de "la guerre et la violence" ». Liu Cheng a insisté sur le fait que l'étude de la paix est une sorte de paradigme théorique alternatif et une façon pratique de parvenir à la paix, qui mérite d'être plaidée et diffusée.
« Le concept de paix d'An Jung-geun va au-delà des catégories raciales étriquées, préconisant la paix par l'équilibre des pouvoirs ou le confinement mutuel. En 2050, les deux tiers de la population du monde vivront en Asie, et c'est là aussi que se concentrera la richesse économique. Nous devrions réexaminer l'importance de l'unité nationale en Asie du Nord et se souvenir qu'il y a 107 ans, le preux An Jung-geun se fit l'avocat d'une Asie unie, apportant une réponse importante au problème de la paix », a de son côté souligné dans son discours Jang Ing-bong, professeur de droit public à l'Université Shinhan.
La diplomatie publique doit s'appuyer sur le moteur des nouveaux médias
Dans notre monde marqué par le boom des technologies de l'information des nouveaux médias, la façon d'utiliser les nouveaux médias pour faire un bon travail en matière de diplomatie publique a été un des sujets les plus en vue du Forum.
Han Uoo-deok, directeur de l'Institut de recherches chinoises du Central Daily News, a fait des recommandations pour promouvoir le développement des nouveaux médias pour la paix en Asie de l'Est, comme la construction d'un système avancé de distribution de l'information numérique et la promotion des échanges d'informations par des voies différentes. Grâce à divers événements culturels et spectacles artistiques, les groupes de jeunes pourront renforcer la sensibilisation à la cohésion et à la coopération régionales, entre autres.
De son côté, Zhang Kai, chercheur émérite à l'Institut Chahar et professeur à l'Université de Communication de Chine, a souligné que dans notre environnement des nouveaux médias, le développement de la diplomatie publique doit réfléchir, dans une perspective de communication stratégique, sur la façon dont les informations sont diffusées, et comment autonomiser les gens afin qu'ils puissent s'impliquer dans les activités de la diplomatie publique de façon rationnelle, sage et ordonnée.
Le professeur Zhang Kai a par ailleurs noté que dans un contexte de différences culturelles, de valeurs diverses et d'un environnement de réseau bénéficiant d'une sorte de « sur-liberté », comment coordonner ensemble les différentes forces de la société, protéger l'intérêt national et assurer la sécurité de l'information dans les activités de diplomatie publique est le but ultime de la communication stratégique.
En tant que groupe de réflexion chinois non officiel squi se consacre aux affaires étrangères et aux relations internationales, l'Institut Chahar s'est engagé dans la promotion de l'amitié entre la Chine et la Corée du Sud, encourageant les échanges et le dialogue avec les institutions coréennes concernées, estimant que des relations bilatérales saines, stables et positives entre la Chine et la Corée du Sud seront un bienfait pour les peuples des deux pays.
Depuis des années, le Dr. Han Fangming Président de l'Institut Chahar, qui a eu des échanges étroits avec les milieux gouvernementaux, industriels et universitaires sud-coréens, a apporté de grandes contributions. En 2013, l'Université Dongguk a décerné à Han Fangming un titre de doctorat honorifique en sciences politiques, en reconnaissance de ses « contributions exceptionnelles à la promotion des progrès en politique étrangère, au développement ordonné de la communauté internationale, aux échanges entre les communautés bouddhistes de Chine et de Corée du Sud et d'autres aspects ». Dans le même temps, en tant que rédacteur en chef de la version en langue coréenne du premier manuel de diplomatie publique de la Chine « Introduction à la diplomatie publique» officiellement publié en Corée du Sud, il a également permis de promouvoir davantage les échanges de vues entre la Chine et la Corée du Sud dans le domaine de la diplomatie publique. le gouvernement de la Province sud-coréenne de Gyeonggi a également embauché le Dr Han Fangming en tant que conseiller en chef pour les affaires étrangères.