Dernière mise à jour à 08h19 le 07/12
La présidente sud-coréenne Park Geun-hye a déclaré mardi qu'elle accepterait de s'en aller si la motion de destitution la visant venait à être adoptée vendredi prochain par les députés et que ce départ pourrait intervenir en avril 2017, comme l'a suggéré le parti Saenuri au pouvoir.
Un scrutin présidentiel pourrait se tenir dans les deux mois suivants, a précisé Chung Jin-suk, le chef du groupe parlementaire Saenuri à l'Assemblée nationale, à l'issue d'une rencontre mardi après-midi avec Mme Park.
Il a ajouté que la présidente lui avait confié être prête à faire tout ce qu'il faudra si la motion de destitution, déposée samedi dernier, venait à être adoptée.
Celle-ci doit l'être par les deux tiers des 300 députés. Pour atteindre ce seuil de 200, alors que les députés de l'opposition et les indépendants ne sont que 172, il faut donc qu'au moins 28 députés du Saenuri y ajoutent leurs voix. La Cour constitutionnelle aura ensuite 180 jours pour valider ou non cette destitution.
Le chef de l'Etat a également accepté que les députés du parti au pouvoir exercent leur liberté de vote. Des dizaines de députés anti-Park au sein du Saenuri ont décidé de voter en faveur de la motion, ce qui accroît la possibilité de voir la destitution approuvée, selon les estimations des médias locaux.