Attentat d'Istanbul : le président turc s'engage à lutter contre le terrorisme "jusqu'au bout"

Le président turc Recep Tayyip Erdogan s'est engagé dimanche à lutter contre le terrorisme "jusqu'au bout", quelques heures après un attentat terroriste perpétré dans une discothèque à Istanbul qui a fait 39 morts.

Dans un communiqué écrit, le président a annoncé sa détermination à poursuivre la lutte contre le terrorisme. "En tant que nation, nous lutterons jusqu'au bout non seulement contre les attaques armées des groupes et les forces derrière eux, mais aussi contre les attaques économiques, politiques et sociales."

"Nous savons que ces attaques perpétrées par différentes organisations terroristes qui ciblent nos citoyens ne sont pas étrangères aux incidents survenus dans notre région", a-t-il déclaré. "Nous sommes déterminés à éradiquer les attaques et les menaces contre notre pays à la racine."

Dans la nuit de samedi à dimanche, un homme armé a fait irruption dans la célèbre discothèque "Reina" d'Istanbul, et a ouvert le feu sur des centaines de personnes réunies pour fêter le Nouvel An, faisant 39 morts et 69 blessés, dont quatre dans un état critique, selon les autorités turques.

Le fait que des étrangers figurent parmi les victimes pourrait nuire davantage au secteur touristique du pays.

Le gouverneur d'Istanbul Vasip Sahin a qualifié la fusillade d'acte terroriste. L'assaillant a pris la fuite en profitant de la confusion après la fusillade. La police s'efforce de le retrouver.

Istanbul et d'autres villes de Turquie ont essuyé une vague d'attaques meurtrières au cours de l'année passée. Le dernier double attentat suicide en date avait fait 44 morts le 10 décembre dernier à Istanbul.

Des mesures de sécurité avaient été prises à Ankara et à Istanbul pour les festivités du Nouvel An, notamment l'interdiction d'entrée pour les camions et les malaxeurs dans certains quartiers.

Dans un message posté sur son site internet le 23 décembre, l'ambassade des Etats-Unis à Ankara avait conseillé à ses ressortissants de se tenir à l'écart des rassemblements publics pendant les fêtes en Turquie, citant l'augmentation des risques sécuritaires dans le pays.