Le Kirghizistan est prêt à aider la Turquie dans son enquête sur l'attentat d'Istanbul

Le Kirghizistan est prêt à apporter un maximum d'aide à la Turquie dans son enquête sur l'attentat du Nouvel An dans une discothèque très fréquentée d'Istanbul, a déclaré mercredi le ministère kirghize des Affaires étrangères.

"La partie kirghize se dit prête à apporter un maximum d'aide aux autorités turques chargées de l'application de la loi dans leur enquête sur l'acte terroriste,'' a déclaré le ministère dans un communiqué.

Au moins 39 personnes ont été tuées et 69 autres blessées lors de l'attentat perpétré dans la discothèque Reina, dans le centre d'Istanbul, où un homme armé a ouvert le feu sur des centaines de personnes pendant la soirée du Nouvel An.

Douze personnes soupçonnées d'avoir des liens avec l'attentat de la discothèque ont été arrêtées à Istanbul, indiquent des informations dans la presse.

Dans des informations diffusées précédemment, certains médias ont indiqué que l'identité du suspect avait été établie, et précisé qu'un citoyen kirghize de 28 ans, Iakhe Mashrapov, était peut-être l'assaillant.

"Pour le moment, le Kirghizistan n'a reçu aucune demande de la Turquie concernant M. Iakhe Mashrapov par les voies diplomatiques. Comme indiqué précédemment par le ministère des Affaires étrangères, les informations initiales sur l'implication présumée du citoyen kirghize, Iakhe Mashrapov (qui ont été abondamment reprises par les médias turcs et étrangers), ne sont pas confirmées,'' a précisé le ministère.

Les services de sécurité du Kirghizistan ont déclaré que M. Mashrapov avait été interrogé par le Comité de sécurité nationale, puis relâché.

M. Mashrapov, qui est au Kirghizistan, a dit à un média local qu'il n'a rien à voir avec l'attentat terroriste d'Istanbul.

Il a ajouté effectuer régulièrement des voyages d'affaires en Turquie, mais a précisé que lorsque l'attentat terroriste a eu lieu, il était au Kirghizistan, et qu'il ne s'est rendu à Istanbul que le 1er janvier.

"Avant mon vol de retour à Bichkek, j'ai été interrogé à Istanbul... mais ensuite, ils m'ont présenté des excuses et m'ont laissé partir,'' a raconté M. Mashrapov.