Le parti GERB en tête des élections législatives en Bulgarie

Le parti de centre-droite GERB (parti des Citoyens pour le développement européen de la Bulgarie) est arrivé en tête des élections législatives de dimanche, remportant environ un tiers des votes, selon les sondages sortie des urnes publiés par la télévision nationale bulgare.

Boriana Dimitrova, partenaire de gestion de l'agence de recherche Alpha, a annoncé que le GERB devrait obtenir 32,2 % des votes, contre 28 % pour le Parti socialiste bulgare (PSB).

Le Mouvement des droits et des libertés (MRF) devrait se classer troisième avec 9,7 % des voix, suivi par les Patriotes unis avec 9,5 % et le parti Volya avec 5,1 %. La coalition Bloc réformiste - Voix du peuple atteindrait quant à elle tout juste les 4 %.

Zhivko Georgiev, de Gallup International, a quant à lui annoncé 32,8 % des voix pour le GERB, 28,4 % pour le PSB, 8,8 % pour les Patriotes unis, 7,8 % pour le MRF, 4,6 % pour le parti Volya, et 3,8 % pour la coalition Bloc réformiste - Voix du peuple.

Sur les 240 sièges du Parlement, 86 à 88 reviendraient ainsi au GERB, 75 à 77 au PSB, 25 à 27 au MRF, 25 à 27 également aux Patriotes unis, 13 à 15 au parti Volya, et 10 à 11 à la coalition, selon Alpha.

Pour Gallup International, le GERB remporterait de 94 à 98 sièges, le PSB 81 à 85, les Patriotes unis de 24 à 28, le MRF de 20 à 24, et Volya de 12 à 14.

Les premières estimations basées sur un décompte partiel devraient être disponibles dimanche en fin de journée. Les résultats officiels seront annoncés jeudi.

Un peu plus tôt dimanche, après avoir déposé son bulletin dans un bureau de vote de Sofia, le président bulgare Rumen Radev a appelé à former rapidement le nouveau gouvernement.

M. Radev a espéré que tous les partis disposant de sièges au Parlement feraient preuve "de bon sens et de responsabilité civique", et parviendraient à former un nouveau gouvernement aussi rapidement que possible, en acceptant "les compromis inévitables dans ce genre de situation".

Ces élections ont été organisées après l'échec des partis représentés au Parlement à former un nouveau cabinet, après la démission à la mi-novembre 2016 du gouvernement de coalition dominé par le GERB.