Dernière mise à jour à 10h47 le 08/07
Les parties concernées dans les négociations sur la question chypriote, organisées à Crans-Montana, dans le sud de la Suisse, ne sont pas parvenues à un accord, a déclaré vendredi le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres.
Arrivé jeudi à Crans-Montana, M. Guterres a tenté de donner un coup de pouce à ces négociations pour trouver une solution au problème chypriote. Il avait déjà participé à ce round de négociations vendredi dernier.
"Je suis profondément déçu de vous informer que malgré l'engagement et la détermination de toutes les délégations et des différentes parties sur place (...), la Conférence sur Chypre s'est conclue sans parvenir à un accord", a-t-il déclaré à la presse.
Sous l'égide de l'ONU, le dirigeant chypriote grec, Nicos Anastasiades, et le dirigeant chypriote turc, Mustafa Akinci, ont commencé mercredi dernier un nouveau cycle de pourparlers pour tenter de trouver une solution au problème chypriote, avec pour garants la Grèce, la Turquie et le Royaume-Uni et pour observateur l'Union européenne.
"Il était évident qu'il y avait toujours une grande distance entre les délégations sur un certain nombre de questions, et un accord n'était pas possible", a-t-il fait remarquer, ajoutant néanmoins que d'autres initiatives étaient encore possibles pour trouver une solution au problème chypriote.
L'île de Chypre est divisée en deux depuis l'occupation en 1974 de sa partie nord par la Turquie, en réaction à un coup d'Etat mené par des officiers de l'armée grecque. La partie nord s'est autoproclamée République turque de Chypre du Nord en 1983, sans obtenir la reconnaissance de la communauté internationale, à l'exception de la Turquie.