Dernière mise à jour à 09h33 le 21/07
Le ministère iranien des Affaires étrangères a catégoriquement nié jeudi qu'un certain nombre d'individus aient été engagés dans des activités d'espionnage au Koweït pour le compte de la République islamique d'Iran, a rapporté l'agence de presse semi-officielle Fars.
Jeudi, l'Iran a convoqué le Chargé d'affaires koweïtien Falah al-Hajraf pour protester contre les restrictions imposées par ce pays arabe contre sa représentation diplomatique, a déclaré selon Fars le porte-parole du ministère, Bahram Qasemi.
Il est regrettable que les responsables koweïtiens se soient laissés aller à des "accusations infondées" contre la République islamique, a déclaré M. Qasemi à M. al-Hajraf.
Le Koweït a fermé jeudi la mission culturelle iranienne, et a ordonné à 15 diplomates iraniens de quitter son territoire.
Cette décision a été prise après que l'émirat a accusé un groupe d'hommes, un Iranien et les autres Koweïtiens, d'avoir espionné l'an dernier au profit de l'Iran et du groupe libanais Hezbollah.
"La République islamique n'est aucunement liée à cette affaire, comme nous l'avons déjà annoncé aux dirigeants koweïtiens", a souligné M. Qasemi.
L'Iran se réserve en conséquence le droit de réduire la mission diplomatique koweïtienne à Téhéran, a-t-il ajouté.