Dernière mise à jour à 10h49 le 24/07
Les républicains et les démocrates ont conclu samedi un accord sur un projet de loi prévoyant de nouvelles sanctions contre la Russie, l'Iran et la République populaire démocratique de Corée (RPDC).
Ce projet de loi limitera largement la capacité de Donald Trump à assouplir les sanctions contre la Russie, car il donne au Congrès le pouvoir d'opposer son veto à toute décision prise par le président qui "modifierait sensiblement" la politique des Etats-Unis à l'égard de la Russie.
M. Trump pourrait tenter d'assouplir les sanctions contre la Russie ou de rouvrir des sites diplomatiques russes situés dans le Maryland et à New York qui avaient été fermés par l'ancien président américain Barack Obama en décembre dernier.
La Chambre des députés votera pour ce projet de loi mardi et le Sénat devrait ensuite l'approuver. L'accord entre les deux partis devrait permettre de soumettre le projet de loi à M. Trump d'ici à la fin du mois.
Les trois pays "ont, de manières différentes, tous menacé leurs voisins et activement cherché à compromettre les intérêts des Etats-Unis", a souligné Kevin McCarthy, chef de la majorité à la Chambre des représentants, dans un communiqué publié samedi.
"Un projet de sanctions ferme comme celui que les démocrates et les républicains viennent d'approuver est indispensable", a pour sa part estimé Chuck Schumer, chef de la minorité au Sénat.
Empêtré dans un scandale de collusion présumée avec la Russie, le gouvernement de Donald Trump est sous le feu des critiques.
La semaine dernière, le fils de M. Trump, Donald Trump Jr., a publié des e-mails révélant qu'il avait rencontré une avocate russe qui prétendait détenir des informations compromettantes sur la candidate démocrate à l'élection présidentielle d'alors, Hillary Clinton.
Ce nouvel incident alimente les soupçons de collusion entre l'équipe de campagne de M. Trump et la Russie au cours des élections présidentielles de 2016.