Dernière mise à jour à 14h50 le 26/07
Le président palestinien Mahmoud Abbas a insisté mardi sur le fait que la situation à la mosquée al-Aqsa à Jérusalem-Est devait revenir au statu quo d'avant le 14 juillet, date à laquelle une attaque a coûté la vie à deux policiers israéliens dans la vieille ville de Jérusalem.
"Rien ne changera du côté palestinien", a déclaré M. Abbas pendant une réunion d'urgence convoquée à Ramallah à laquelle ont participé de hauts fonctionnaires de l'Organisation de libération de la Palestine, du Fatah, et du conseil de sécurité palestinien, selon WAFA, l'agence de presse publique palestinienne.
"Toutes les mesures concernant la mosquée al-Aqsa qui ont été prises après le 14 juillet doivent être retirées", a souligné M. Abbas. "La situation à Jérusalem doit d'abord retourner à la normale, et nous reprendrons ensuite nos relations avec les Israéliens", a-t-il poursuivi.
Il a souligné que le peuple de Jérusalem s'était élevé comme un seul homme contre toutes les mesures prises par Israël, et que la Palestine le soutiendrait.
"Nous avons décidé de cesser temporairement de coordonner nos efforts de sécurité [avec Israël] et cela reste valable, la défense de notre sanctuaire reste valable. Nous avons l'intention d'étudier ce qui s'est passé depuis le 14 juillet afin de voir ce que nous pouvons faire", a-t-il ajouté.
Le 14 juillet, deux policiers israéliens ont été abattus par trois hommes arabes de nationalité israélienne sur l'esplanade des Mosquées. Les assaillants ont été tués dans la riposte des forces de police.
Par la suite, Israël a fermé la mosquée et placé des portiques de sécurité et des caméras à toutes ses entrées. Cette mesure a déclenché des manifestions de musulmans, ceux-ci refusant d'entrer dans la mosquée par ces portes.