Dernière mise à jour à 10h01 le 31/07
Le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, a déclaré samedi matin que le dernier lancement de missiles de la République populaire démocratique de Corée (RPDC) constitue une menace grave et réelle pour la sécurité du Japon.
Selon lui, le Japon resterait vigilant sur des éventuelles provocations de la RPDC et le Japon n'aurait d'autre choix que d'accentuer la pression sur la RPDC avec la communauté internationale.
Shinzo Abe a fait ces remarques lors d'une rencontre avec des journalistes à l'issue d'une réunion du Conseil de sécurité nationale organisée samedi matin après le dernier lancement de missile par la RPDC.
Le porte-parole du gouvernement japonais, Yoshihide Suga, pour sa part, a indiqué que le Japon évaluait si le missile tiré par la RPDC vendredi soir était un missile balistique intercontinental (ICBM).
Il a ajouté que la réponse du Japon au lancement de missiles ne serait pas affectée par la démission de la ministre japonaise de la Défense Tomomi Inada vendredi et que le Japon continuerait de travailler en étroite collaboration avec les États-Unis et la Corée du Sud sur cette question.
Le gouvernement japonais a confirmé samedi matin que la RPDC avait lancé un missile balistique vendredi vers 23h42.
Vendredi soir, la RPDC a lancé un missile non identifié dans la mer de l'Est, ont déclaré les chefs d'état-major interarmées (JCS) de la Corée du Sud.
Cités par l'agence de presse Yonhap, les JCS ont déclaré que le missile a été lancé dans la mer de l'Est depuis la province du Jagang, en RPDC, à environ 23h41 heure locale, ajoutant qu'il pourrait s'agir d'un missile balistique.