Dernière mise à jour à 10h05 le 04/08
Les combattants terroristes étrangers (CTE) qui ont quitté la Syrie se sont révélés économiquement désavantagés, manquant d'éducation ou de possibilités d'emploi avant de se rendre sur la ligne de front, a révélé un rapport de l'ONU jeudi.
"La plupart des CTE interviewés dans cette étude sont de jeunes hommes qui n'ont pas reçu une éducation avancée", a précisé le rapport de l'ONU.
"Peut-être contrairement aux perceptions générales, le rapport constate que de nombreux CTE servant de fantassins n'ont pas d'opportunités, sont économiquement désavantagés, manquent d'éducation et ont de mauvaises perspectives de travail, même s'ils viennent de sociétés occidentales".
"La plupart des CTE dans cet échantillon proviennent de familles nombreuses dans les communautés urbaines qui sont plutôt isolées de l'activité sociale, économique et politique", a-t-il déclaré. "Certaines familles de ces CTE présentent souvent des signes de dysfonctionnement interne ou de stress", a-t-il ajouté.
Le porte-parole de l'ONU, Stéphane Dujarric, a annoncé la publication du rapport intitulé "Améliorer la compréhension du phénomène des combattants terroristes étrangers en Syrie", par le Bureau de lutte contre le terrorisme des Nations Unies, rapport axé sur les motivations des combattants terroristes étrangers pour se rendre en Syrie et retourner dans leurs pays d'origine.
"Le rapport est un produit d'interviews directes de 43 CTE de 12 nationalités dans sept pays", a-t-il précisé.