Dernière mise à jour à 09h44 le 08/08
Le ministère public a requis lundi 12 ans de réclusion à l'encontre du vice-président de Samsung Electronics, Lee Jae-yong, héritier du groupe éponyme, jugé pour des accusations de corruption.
Lors de la dernière journée du procès de M. Lee, les procureurs spéciaux ont déclaré qu'il s'agissait d'un cas classique de corruption, basée sur des liens étroits entre hommes politiques et hommes d'affaires, ce qui est très préjudiciable aux valeurs constitutionnelles.
La justice enquêtait sur un scandale de corruption qui a conduit à la destitution de la présidente Park Geun-hye lorsqu'elle a découvert le cas impliquant M. Lee.
L'équipe de Park Young-soo, devenu procureur spécial en novembre dernier pour enquêter sur ce scandale, a par ailleurs requis entre sept et dix ans de prison contre quatre anciens cadres de Samsung.