Dernière mise à jour à 09h29 le 24/08
Mercredi, le Mexique a déclaré qu'il était convaincu que la renégociation de l'Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) se poursuivrait comme prévu, en dépit des menaces des Etats-Unis de se retirer de l'accord.
Le ministre mexicain des Finances Antonio Meade a minimisé les propos tenus mardi par le président américain Donald Trump, qui a affirmé que les Etats-Unis quitteraient l'accord si les négociations ne lui convenaient pas.
Les déclarations de M. Trump "ne sont rien d'autre qu'un signe qu'ils sont eux aussi en plein processus de négociation", a déclaré M. Meade lors d'une interview accordée à des radios.
Le ministre mexicain des Affaires étrangères Luis Videgaray a fait écho à ces propos, estimant que cette menace n'était qu'une tactique de négociation, typique des vantardises de M. Trump.
"Les Etats-Unis négocient, et ils négocient de manière très claire. M. Trump est un grand gaillard en train de négocier", s'est exprimé M. Videgaray à plusieurs chaînes radio d'information.
Au cours d'un rassemblement politique à Phoenix, en Arizona, M. Trump a déclaré à ses partisans qu'il doutait de la possibilité d'un accord.
"Personnellement, je ne pense pas que nous puissions conclure un accord. Je pense que nous finirons probablement par mettre fin à l'ALENA à un moment ou un autre", a-t-il affirmé.
Il a également déclaré que l'accord actuel devrait être dissout pour qu'un nouvel accord soit conclu à sa place. "Personnellement, je ne pense pas qu'on puisse conclure un accord sans mettre fin (à l'ALENA)", a-t-il ajouté.