Dernière mise à jour à 09h08 le 17/08
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| (Xinhua/Ting Shen) |
Les États-Unis, le Canada et le Mexique lancent la première session de renégociation de l'Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA), dans un climat d'incertitude et d'inquiétude quant à l'avenir de cet accord commercial trilatéral entré en vigueur en 1994.
"Nous sommes tous d'accord pour constater que l'ALÉNA a besoin d'être mis à jour. L'Accord a vingt-trois ans et nos économies ont beaucoup changé depuis les années 1990,'' a déclaré le représentant américain au commerce, Robert Lighthizer, dans ses observations préliminaires, lors de la session inaugurale des négociations de l'ALÉNA, qui se tiendront à Washington jusqu'à dimanche.
"Nous devons moderniser ou créer des dispositions qui protégeront le commerce numérique, le commerce des services et le commerce électronique, mettre à jour les procédures douanières, protéger la propriété intellectuelle, améliorer les dispositions relatives à l'énergie, renforcer la transparence et promouvoir le commerce agricole fondé sur la science,'' a dit M. Lighthizer.
Il a dit espérer que les trois pays pourront élaborer des dispositions modèles pour chacun de ces domaines ''qui seront utilisées dans les années à venir et auront la souplesse nécessaire pour s'adapter aux innovations futures.''
M. Lighthizer a également prétendu que l'ALÉNA ''avait fondamentalement déçu de très, très nombreux Américains,'' et que les États-Unis ''ne peuvent pas ignorer les énormes déficits commerciaux, les pertes d'emplois dans le secteur manufacturier, les entreprises qui ont fermé ou déménagé'' à cause des incitations mises en œuvre dans le cadre de l'accord actuel.
Le haut responsable du commerce des États-Unis a dit que le président, Donald Trump, qui a menacé de quitter l'ALÉNA, n'est pas intéressé ''par de simples fignolages de quelques dispositions ou la mise à jour d'un ou deux chapitres''. Les États-Unis recherchent ''une amélioration majeure de l'accord.''
"Nous devons nous assurer que les énormes déficits commerciaux ne vont pas se poursuivre et que nous parviendrons à l'équilibre et à la réciprocité. Ces points doivent être régulièrement réexaminés,'' a dit M. Lighthizer.
En juillet, pour la première fois, le bureau du représentant américain au commerce a demandé que la réduction du déficit fasse partie des objectifs spécifiques des négociations de l'ALÉNA, se faisant ainsi l'écho de la volonté de M. Trump de remédier à ce problème.
Cependant, la ministre canadienne des Affaires étrangères, Chrystia Freeland, a rejeté l'idée que les déficits commerciaux puissent être utilisés comme des indicateurs du succès de l'accord sur le commerce.
"Le Canada ne considère pas que les excédents ou déficits commerciaux constituent l'instrument principal à l'aune duquel une relation commerciale doit être mesurée,'' a dit Mme Freeland dans ses observations préliminaires, ajoutant que les échanges actuels entre les États-Unis et le Canada sont ''équilibrés et mutuellement bénéfiques.''
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