Dernière mise à jour à 09h28 le 28/08
Cinquante-huit civils ont été tués dans des attaques au Yémen entre le 17 et le 24 août, dont 42 personnes suite à des frappes aériennes de la coalition sous commandement saoudien, a déclaré vendredi le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH) dans un communiqué, qui a demandé l'ouverture d'enquêtes "crédibles, exhaustives et impartiales" sur ces incidents.
La frappe la plus meurtrière a eu lieu mercredi contre l'hôtel Istirahat Al Shahab situé dans le gouvernorat de Sana'a. Quatre autres attaques aériennes de la coalition sur des villages yéménites ont fait plusieurs victimes en moins d'une semaine.
"Dans tous ces cas, des civils ont été tués et blessés, les témoins ont déclaré qu'il n'y avait pas eu d'avertissement sur le fait qu'une attaque était imminente", a souligné une porte-parole du HCDH, Liz Throssell.
Le HCDH a rappelé que "les attaques visant des civils ou des biens à caractère civil sont interdites par le droit international humanitaire, qui interdit également les attaques indiscriminées ou disproportionnées. "Nous rappelons à toutes les parties au conflit, y compris la Coalition, leur devoir de garantir le plein respect du droit international humanitaire", a déclaré la porte-parole.
Depuis mars 2015, date du début du conflit au Yémen, le HCDH a recensé 13.829 victimes civiles, dont 5.110 personnes tuées et 8.719 blessées.