Dernière mise à jour à 09h39 le 11/09
Les autorités irakiennes ont rassemblé quelque 1 400 femmes et enfants étrangers, membres de familles de combattants présumés de l'Etat islamique (EI), dans un camp proche de la ville nouvellement libérée de Mossoul, dans le nord de l'Irak, a déclaré dimanche un responsable du gouvernement.
"Les forces de sécurité interrogent les détenus dans un camp de détention à Hammam al-Alil, à quelque 50 km au sud de Mossoul, afin de déterminer leur pays d'origine, dans la mesure où beaucoup d'entre eux ne possèdent plus de papiers d'identité", a déclaré à Xinhua Jasim al-Attiyah, sous-secrétaire du ministère des Déplacements et des Migrations.
Une source au sein des forces de sécurité de Mossoul a confié à Xinhua que "les détenus viennent de pays aussi variés que la Russie, la Turquie, ou d'autres pays d'Europe et d'Asie".
"Ce sont les femmes et les enfants de militants de Daesh (EI) qui ont été tués dans les combats contre les forces irakiennes à Tal Afar, ou qui se sont rendus aux forces irakiennes ou aux Peshmergas kurdes", a précisé la source sous couvert d'anonymat.
Le 31 août, le Premier ministre irakien Haider al-Abadi a annoncé la libération officielle de la ville de Tal Afar et de ses environs des mains des militants extrémistes de l'EI.