Dernière mise à jour à 09h41 le 13/09
Un projet de loi présenté par la Première ministre britannique Theresa May en vue d'ouvrir la voie à la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne (UE) a franchi un premier obstacle à la Chambre des communes dans la nuit de lundi à mardi.
Après trois jours de débats intenses, le Parlement a voté à trois reprises sur le projet de loi sur le retrait de l'Union européenne.
Lors du vote principal, le projet de loi a été approuvé à 326 voix contre 290, soit une majorité gouvernementale de 36 voix.
Cette marge aurait été plus faible si sept députés du Parti travailliste, principal parti d'opposition, n'avaient pas bravé les consignes de vote de leur dirigeant Jeremy Corbyn pour se rallier aux conservateurs. Plusieurs conservateurs avaient par ailleurs menacer de ne pas respecter la ligne de leur parti, mais aucun membre de la majorité n'a voté contre le projet de loi en fin de compte.
Lors du premier scrutin, le Parti travailliste a tenté de faire adopter une modification qui aurait gravement compromis le projet de loi sur la sortie de l'Union européenne. Les travaillistes ont fait valoir que le projet de loi accorderait des pouvoirs excessifs aux ministres qui leur permettraient de diriger sans consulter le parlement. Le groupe d'opposition n'a toutefois remporté que 296 voix, contre 318 pour le gouvernement.
Le vote final sur le processus de présentation du projet de loi devant les commissions parlementaires a été remporté par la majorité au pouvoir à 318 voix contre 301, avec une faible avance de 17 voix.
Le projet de loi vise à transposer plus de 40 ans de droit européen en droit britannique, ce qui sera indispensable pour garantir la continuité des procédures juridiques lorsque le Royaume-Uni quittera l'UE en mars 2019.