Dernière mise à jour à 09h20 le 19/09
Le 11e sommet ministériel de l'ASEAN sur la criminalité transnationale (AMMTC) s'est ouvert lundi à Manille aux Philippines pour quatre jours et sera consacré au renforcement de la coopération et des stratégies régionales pour combattre ce fléau.
L'un des moments forts de cette rencontre sera la 2e réunion ministérielle sur la hausse de la radicalisation et de l'extrémisme violent, qui permettra "de donner une plateforme aux pays membres de l'ASEAN pour échanger des expériences, des points de vue et des idées sur la meilleure façon de gérer la question de la radicalisation et de l'extrémisme violent".
La criminalité transfrontalière comprend le terrorisme, le trafic de stupéfiants, la contrebande d'armes, le blanchiment d'argent, le trafic d'êtres humains, la piraterie maritime, la cybercriminalité, la délinquance financière, les crimes environnementaux, le vol de propriété intellectuelle et la contrebande d'objets culturels.
Selon un rapport de l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) paru en 2016, la criminalité transnationale est en hausse en Asie du Sud-Est, un phénomène facilité par une intégration économique régionale rapide et une surveillance des frontières disparate.
Le ministre philippin de l'Intérieur, Catalino Cuy, s'est dit fier et honoré que son pays préside cette année l'AMMTC "d'autant que les Philippines sont très actives dans la lutte contre la criminalité transnationale, particulièrement le trafic d'êtres humains".
Dans un communiqué, le gouvernement philippin souligne par ailleurs que les délégations venues de Chine, du Japon et de Corée du Sud participeront activement à ce sommet en tant que partenaires de dialogue de l'ASEAN.
Fondée en 1967, l'Association des nations d'Asie du Sud-Est compte aujourd'hui dix membres : Bruneï, le Cambodge, l'Indonésie, le Laos, la Malaisie, le Myanmar, les Philippines, Singapour, la Thaïlande et le Vietnam.