Dernière mise à jour à 09h27 le 12/10
Les forces de sécurité irakiennes ont complètement libéré la ville de Hawija des combattants de l'Etat islamique (EI), dans le nord de l'Irak, a déclaré mardi l'armée irakienne.
L'armée irakienne, le service antiterroriste, la police fédérale, les commandos du ministère de l'Intérieur connus sous le nom de brigade de réaction rapide (Rapid Response) ainsi que les milices paramilitaires Hachd al-Chabbi ont repris Hawija, a indiqué dans un communiqué le général Abdul Amir Yarallah, chef de l'opération dans ce secteur.
Le général a annoncé mardi la libération de la ville, située à quelque 45 km à l'ouest de Kirkouk, ville administrée par les Kurdes depuis 2014. Les troupes irakiennes ont continué leur avancée vers la banlieue de la ville, pour traquer les terroristes et reprendre les zones rurales autour de Hawija, a ajouté le général.
Les combats dans ces zones rurales n'ont pas duré longtemps, ce qui indique que le groupe extrémiste n'a plus les moyens de garder le contrôle d'un territoire, selon des responsables militaires.
Le Premier ministre irakien, Haïder al-Abadi, a annoncé le 29 septembre dernier le lancement de la seconde phase de l'offensive visant à reprendre les villes et zones contrôlées par les combattants de l'EI, dont Hawija.
Cette opération à proximité de Kirkouk intervient alors que la tension est à son comble entre Bagdad et la région semi-autonome kurde suite au controversé référendum d'indépendance organisé par le Kurdistan irakien.
Le référendum est largement rejeté, car il risque de porter atteinte à l'intégrité territoriale irakienne et pourrait avoir un impact négatif sur la lutte contre l'EI.
Les pays voisins - notamment la Turquie, l'Iran et la Syrie - où habitent des populations kurdes, considèrent également ce référendum comme une menace à leur intégrité territoriale.