Dernière mise à jour à 14h55 le 16/10
Le ministère sud-coréen de l'Unification a annoncé lundi qu'il essayerait de répondre positivement à la demande faite par des entrepreneurs du pays pour se rendre dans la ville frontalière de Kaesong, du côté de la République populaire démocratique de Corée (RPDC).
Le porte-parole du ministère, Baek Tae-hyun, a indiqué lors d'une conférence de presse que le ministère chercherait à répondre positivement à la demande de ces entrepreneurs, qui dirigeaient des usines dans le complexe industriel de Kaesong, avant sa fermeture l'année dernière.
Le complexe inter-coréen, ouvert en 2004, a été fermé unilatéralement par la Corée du Sud après le quatrième essai nucléaire de la RPDC en janvier 2016.
Environ 40 entrepreneurs sud-coréens, ayant abandonné leurs installations et usines à Kaesong, ont demandé la semaine dernière la permission de se rendre dans cette zone industrielle pour vérifier si les usines étaient illégalement exploitées par la RPDC.
Le porte-parole a assuré que le ministère allait présenter cette demande auprès des ministères concernés le plus rapidement possible.
Même si le ministère approuve cette visite, les entrepreneurs n'auront pas le droit de se rendre à Kaesong sans l'autorisation de Pyongyang.
Suite aux deux essais nucléaires de Pyongyang l'année dernière, toutes les lignes de communication inter-coréennes ont été coupées.
La zone industrielle de Kaesong comptait plus de 120 entreprises sud-coréennes, qui employaient plus de 54.000 travailleurs de la RPDC avant la fermeture du site.