Dernière mise à jour à 08h51 le 14/11
Les commémorations des attentats terroristes qui ont frappé la capitale française le 13 novembre 2015, faisant 137 morts et plus de 400 blessés, se tiennent ce lundi matin dans un climat de grande sobriété en présence du chef de l'Etat français Emmanuel Macron, qui ne prendra pas la parole à la demande des victimes et familles des victimes.
A ses côtés seront présents son prédécesseur François Hollande, qui a fait face à ces attaques sans précédent sur le territoire français, ainsi que l'actuel ministre français de l'Intérieur, Gérard Collomb, et des élus locaux dont la maire de Paris, Anne Hidalgo, et la présidente de la Région Ile-de-France, Valérie Pécresse.
Les commémorations ont débuté aux alentours de 9h00 heure locale avec une cérémonie en hommage à la première victime des attaques, Manuel Dias, devant le Stade de France (Seine-Saint-Denis).
Les commémorations se poursuivront ensuite devant les bars visés par les attaques dans le XIème arrondissement de Paris - Le Carillon, Le Petit Cambodge, La Bonne Bière, Le Comptoir Voltaire et la Belle Equipe - et enfin devant la salle de concert du Bataclan, retraçant chronologiquement le déroulé des attaques.
Les familles des victimes et les victimes rescapées ont demandé à ne pas être filmées lors des cérémonies dans une note diffusée par l'Elysée, qui a requis le "respect de l'intimité" auprès des médias.
L'enquête se poursuit depuis deux ans et le procureur de la République de Paris, François Molins, a indiqué vendredi dernier que les magistrats espéraient clôturer le dossier "au printemps 2019". Au total, il y aurait "220 tomes de procédure et plus de 28.000 procès-verbaux", selon le procureur. Treize personnes sont actuellement mises en examen, dont le seul survivant du commando, Salah Abdeslam.